TOUR DU MONDE CLAIRE, LEA et CHRISTOPHE

 Hola à todos,

Finalement le volcan turbulent Costa Ricain nous a laissé partir vers le Guatemala sans encombres.

C'est à La Antigua (l'ancienne) que nous démarrons notre séjour. Cette ancienne capitale Espagnole de toute l'Amérique centrale est 

elle aussi..... entourée de plusieurs volcans, décidément !!

Et dès le premier jour pour nous saluer,peut-être, voilà que l'un d'entre eux dénommé le Fuego.....éternue 

un beau panache de cendres.

Cela méritait bien une petite pose familiale 

 Alors, nous voilà en territoire indien au Guatemala et nous découvrons immédiatement ce qui nous a tant manqué au Costa Rica: une vraie culture locale, à dominance indienne et toujours empreinte de certaines traditions mayas.

Les maisons colorées, les rues pavées, la grande place, appelée ici le zocalo.

 La ville d'Antigua dégage un charme fou avec ses patios qui se cachent derrière chaque entrée de maison et qui sont plus beaux les uns que les autres.

Et voilà un locataire dans un des patios, un ara rouge, vu de près cette fois....

 En tant qu'ancienne capitale de l'Amérique latine, Antigua regorge d'églises et de couvents.

 Malheureusement, Antigua à été détruite en tout ou partie à plusieurs reprises par des tremblements de terre et beaucoup de bâtiments sont en partie en ruine.

 Voilà le cloître du couvent des Capucines

 Et son jardin

Il se trouve que nous sommes arrivés à Antigua un dimanche matin, deux semaines avant la semaine sainte et énorme surprise pour nous et surtout un grand coup de chance, une procession était prévue l'après-midi même. Une sorte de répétition générale avant les grandes fêtes de Pâques.

Ici la coutume veut que les processions circulent dans la ville un peu comme on peut le voir à Séville.

Des porteurs, appelés cucuruchos font voeu d'une auto pénitence en portant un gigantesque autel, qui peut faire jusqu'à plusieurs tonnes, sur lequel repose le Christ ou une autre figure sainte de la religion catholique. Ils sont habillés avec une robe et un chèche violets et se relaient tour à tour pour le portage.

Ce passage est accompagné dune fanfare composée de tambours et clairons qui composent une musique plutôt lugubre (de circonstance) et de parfum d'encens.

Mais surtout, une des particularités d'Antigua, c'est que les habitants décorent les rues avec des alfombras. Ils fabriquent des "tapis" colorés à base d'aiguilles de pin, de sciure colorée, de fleurs, de sable, etc....

Ces décorations préparées plusieurs heures voire plusieurs jours à l'avance demandent beaucoup de minuties et des heures de préparation.

Elle peuvent faire plusieurs dizaine de mètres et c'est un honneur pour chaque famille que le cortège passe sur son alfombra.

La procession que nous avons vue à circulé dans toute la ville pendant plusieurs heures.

Pendant la semaines sainte, cela commence à l'aube et se poursuit jusqu'à tard dans la nuit.

 Voila une alfombra en cours de finalisation devant la belle église de la Merced.

 La préparation est très rigoureuse, et les motifs souvent géométriques.

 Une alfombra dans l'église de la Merced, avec ds fruits cette fois.

Voila la première plate forme, portée uniquement par des hommes et dédiée à Jésus Christ portant la croix 

Puis vient celle dédiée à la Vierge Marie et portée uniquement par des femmes.

Quelques centurions romains  escortent le supplicié pour la circonstance.

Même les enfants participent à ces cérémonies....

Quelle chance nous avons eu de pouvoir assister à tout cela !

Après quelques jours passés à arpenter cette belle ville, nous partons visiter le fameux marché de Chichicastenango, sans doute le plus grand marché indien du Guatemala.

Nous nous attendions à une nuée de touristes, et bien nous avons plutôt été agréablement surpris de constater l'inverse: une forte présence de locaux, venus des quatre coins de la region et avec leurs costumes traditionnels. Du bonheur pour les yeux avec ces tissus pleins de couleurs et de nombreux sourires échangés.

Ces dames devant un étalage choisissent leur future tenue.

Chaque village à son propre costume, toujous coloré et souvent avec un haut brodé.

 Près des échoppes ou l'on peut manger, les dames s'affairent pour fabriquer les tortillas. Ici, les tortillas ne sont pas des omelettes mais des galettes de mais que l'on mange comme du pain ou qu'on utilise comme des crêpes.

 Léa sympathise à la cantine locale....

 Et sur le parvis de l'église, nous assistons à une bénédiction maya. Car ici, les indiens sont très majoritairement catholiques mais ils pratiquent aussi de nombreux rites mayas et croient beaucoup à l'action des chamans.

Voilà donc un prêtre maya en train de bénir les cultures pour une famille ouun village.

 Ici, même les cimetières sont colorés et il n'est pas rare de voir des familles venir pique-niquer sur la tombe d'un aeuil.

Nous partons ensuite vers le lac Atitlan, lui aussi entouré de volcans (qui restent souvent dans les nuages).

 Une balade en bateau pour visiter les villages situés autour du lac et encore une fois quelques marchés.

 Remarquez le costume des hommes dans le village de Santiago Atitlan avec le pantalon brodé à la main représentant des oiseaux.

 Et là, nous vous présentons Maximon, une idole maya toujours vénérée par les indiens.

Il est hébergé à tour de rôle dans les maisons du village et ce pour une durée d'un an.

Loin des pratiques catholiques,  cela ne l'empêche pas d'être vénéré par de nombreux indiens qui viennent imploré sa protection, à grand coup d'offrandes ou de donations.

Il faut dire qu'il a un côté sympa avec son chapeau et son cigare qu'il ne quitte jamais.

Il paraît même qu'il planque une bouteille d'alcool sous ses cravates.... Un bon vivant quoi !

Autre rite du carême, Christophe trouve un coiffeur près du marché et se fait un peu raffraichir, mais pas trop quand même car il tient à son nouveau look, même si nous avons senti qu'il ne fait pas l'unanimité ;-) 

 Sur le chemin du retour, une petite choupinette indienne très intriguée par Léa.

 Il est tant pour nous maintenant de nous diriger vers le nord du pays afin d'aller visiter le célèbre site Maya de Tikal.

 Après une nuit dans le bus, nous voilà sur la presqu'île de Florès.

Une petite balade en bateau pour repérer les environs et nous montons à un point de vue pour admirer la vue sur la ville de Florès.

 Le lendemain, départ à 4H30 du matin pour être sûr le site de Tikal à l'ouverture à 6H00.

Léa est de tresbonne humeur, il lui tarde d'escalader les pyramides mayas !!!

Alors, comment vous décrire le site: Imaginez des dizaines de temples et pyramides disséminés dans la jungle, mais dans la vraie jungle, pas juste dans la verdure.

Les différents bâtiments sont souvent espacés de plusieurs centaines de mètres que l'on parcourt sur des sentiers accompagnés par les cris des perroquets et des toucans mais aussi des singes hurleurs.

En fait, c'est un parc naturel de plus de 500 km2 aussi bien qu'un site archéologique.

Cette citée maya à connu toute son importance de 200 AV JC jusqu'à la fin de 10è siècle après JC où elle a été abandonnée.

On accède à une quinzaine de structures mais il y en a probablement plus de 3000 enfouies en tout ou partie dans la jungle.

Voici la place centrale et la pyramide du grand jaguar.

A l'opposé de la place, le temple des masques.

 Les restes de l'acropole centrale.

Il ne subsiste que peu de sculptures en raison du climat tropical et particulièrement humide.

Ici une représentation du dieu Chac, dieu de la pluie.

 Et voilà les fameux perroquets qui ont accompagné notre visite. On en a vu par dizaine...

 Et nous croisons aussi des singes araignées sont de vrais accrobates.

 Et voilà une autre pyramide, en partie dégagée celle-ci 

 En plus de grimper sur les pyramides, Léa fait de la balançoire sur une liane. Quand on dit qu'elle est adaptable....

 Notre périple guatemalteque se termine et il est temps de partir vers le Mexique où nous rejoindront Florence et Cécile.

caramba !!!!

Avant de quitter le Guatemala, il faut quand même évoquer un sujet important: qu'en est il de l'insécurité dans ce beau pays ?

Il y a encore quelques semaines, nous avions renoncé à visiter le Guatemala au regard de tout ce que nous avions lu sur le sujet.

Et puis finalement, au gré des discussions avec d'autres voyageurs, nous avons tenté le coup, en se disant que si on ne le sentait pas, on pouvait partir à tout moment.

Et bien, on ne regrette pas notre choix comme vous l'aurez compris car on a beaucoup aimé ce pays à la culture et la population très attachantes.

En fait, il y a des policiers (souvent armés) présents dans tous les sites principaux du pays et des grilles aux fenêtres et aux portes pour éviter les cambriolages. On a même vu des agents de sécurité (avec fusil à canon scié) dans les gares de bus.

Ça peut impressionner et en même temps, ça rassure.

Alors, il est évident sue nous sommes allés uniquement sur des sites touristiques, que nous avons évité de sortir la nuit (comme partout pendant notre voyage), et que nous avons choisi de prendre des navettes privées plutôt que les bus publics (moins typiques mais plus safe). Et surtout, nous ne sommes pas allés à Guatemala City, réputée très dangereuse.

Au final, pas une seule fois nous avons senti un début de danger, les gens ont toujours été adorables et très accueillants.

Et puis autre avantage, il n'y avait pas beaucoup de touristes.

Donc notre conclusion: le Guatemala, il faut y aller !!!

Nous y avons passé 10 jours vraiment merveilleux.

HASTA LUEGO Y QUE LE VAYA BIEN !!!!!!